MONTAGNES DE DÉCHETS LAISSÉES DANS L’HIMALAYA PAR LES OFFICIERS D’ALPINISME

Environnement
rMIX: Il Portale del Riciclo nell'Economia Circolare - Montagnes de déchets laissées dans l’Himalaya par les officiers d’alpinisme

L’alpiniste est avant tout un défenseur de la conservation intégrale de l’environnement. Qui sont ces « messieurs » ?

Les Chinois ont été engagés dans une campagne pour nettoyer les camps de base de l’Everest où une décharge a fait entreprise avec les murs majestueux. 

Ils ont recueilli 8,5 tonnes de déchets laissés sur place par des expéditions commerciales, des touristes alpins de fortune, qui ont revendiqué le droit au viol pour le simple fait qu’ils ont payé pour pouvoir dire: j’étais là.

On a beaucoup parlé des mers envahies par les déchets qui sont abandonnés par l’homme sur les plages, par les navires, dans les rivières et que tous arrivent dans les mers et les océans. Nous avons souvent été outrés de voir des tortues empêtrées dans des filets abandonnés,dans des plastiques trouvés dans les estomacs de poissons, dans le tapis de microplastiques flottants, formant des îles infernales. 

Mais on en a peu parlé d’un autre écosystème soumis à la violence et à la pollution : les montagnes et en particulier la chaîne himalayenne,qui est parcourue chaque année par une horde d’expéditions commerciales qui sont organisées pour amener les aspirants alpinistes au sommet des années 8000.

Ces expéditions recrutent un nombre croissant de participants en assurant leur nourriture et leur logement, en portant les poids, en suivant le chemin du sommet, en équipant toute l’ascension et en les aidant à un « renforcement » de l’oxygène lorsqu’ils commencent à pantalon.

La vitesse des expéditions, également donnée par les fenêtres de temps stables, les permis accordés pour gravir les montagnes, la coexistence des espaces avec d’autres expéditions et le recrutement de nouveaux participants pour de nouvelles ascensions, a, au fil des ans, l’abandon continu des déchets de tous types, de l’homme au support technique en passant par le soutien logistique.

Les Chinois, qui sont impliqués dans les ascensions de leur côté, ont posé le problème environnemental des camps de base au pied des montagnes. Ils ont organisé un groupe abandonné de collecte des ordures qui a apporté en aval 8,5 tonnes de déchets. De ce montant, 5,2 tonnes étaient des déchets ménagers, tandis que 2,3 étaient représentés par des excréments humains.

Le Népal et l’Inde soulèvent également la question de l’augmentation de la pollution dans les zones de haute altitude, mais ils luttent pour renoncer aux compensations florissantes qui résultent des permis d’escalade.

Le Népal a imposé une caution de 4000 dollars,par expédition, si les participants ne déclarent pas en aval au moins 8 kg. de déchets chacun, mais honnêtement, ils ne sont que palliatifs, car le coût global d’une expédition commerciale peut absorber sans le moindre traumatisme de cette amende.

Peut-être, à ce stade, nous devons nous demander si la montagne doit nécessairement être accessible à tous, par tous les moyens et, d’ailleurs, qui est un alpiniste?

Les zones de haute altitude ont été entre le début des années 70 et la fin des années 80 dusiècle dernier, le champ d’action des aspirations des jeunes alpinistes de l’époque, qui ont connu, après l’ère des années 50 et 60, un alpinisme « militaire » et massivement organisé, une comparaison équitable avec la montagne et ses difficultés extrêmes,sans l’utilisation de centaines de porteurs, sans l’utilisation d’oxygène et sans l’utilisation d’alpinistes qui ont équipé l’ascension à ceux qui iraient au sommet.

Un alpinisme qui respectait les montagnes s’était développé,où la mesure de ses limites était juste et l’environnement solitaire et intoné, a créé un nouveau monde, fait de rédemption personnelle et de vénération pour les dernières zones échappé à la manipulation humaine.

Le 8 mai 1978, Reinhold Messner et Peter Habeler incarnent les espoirs de la nouvelle alpinisme écologique,atteignant le sommet de l’Everest sans oxygène et avec une expédition légère.

« On nous a dit que nous étions fous de tendances suicidaires », se souvient-il dans une interview avec Ansa Messner, « avec notre entreprise, nous avons réfuté la science, qui a affirmé qu’au-delà de 8 500 mètres, il était impossible de résister, que nous mourrions certainement. Nous, par contre, sommes montés à près de 8 900 mètres, puis nous sommes descendus au camp de base en toute sécurité »

Messner a continué son alpinisme à la recherche de ses limites physiques et psychologiques, la gestion, d’abord, pour gravir tous les sommets au-delà de 8 mille, apportant au monde un message clair: avec la montagne, vous ne devez pas tricher, le défi est entre vous et l’environnement naturel, sans aide extérieure.

Les montagnes en altitude devraient être comme les réserves naturelles marines,fermées au public payant, et accessibles uniquement aux experts qui reflètent leur histoire, l’environnement et s’inquiètent de leur avenir.


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