L’ENVIRONNEMENT SAIN EST NOTRE DEVOIR

Environnement
rMIX: Il Portale del Riciclo nell'Economia Circolare - L’Environnement Sain est notre Devoir

De l’anthropocentrisme des droits à celui des devoirs

D’un point de vue juridique, nous ne pouvons garantir le développement durable qu’en déclarant que la génération actuelle a l’obligation de livrer une planète qui ne se détériore pas aux générations futures.

L’environnement est fermement en tête de l’ordre du jour des politiques et au centre de l’attention des médias et des gens ordinaires. 

Réchauffement climatique, Accord de Paris, encyclique du pape Laudato si’, Case Urgenda, économie circulaire: sous la pression des médias et saisi par l’inquiétude qui découle de la perception subjective du changement climatique, personne ne peut aujourd’hui se dire hors des discussions sur l’environnement.

Tout le monde prétend vivre dans un environnement sain et même le droit, dans ses différentes articulations, s’efforce de donner forme à une telle situation juridique, aussi de la rendre justicenable.

Mais pouvons-nous vraiment camper les droits et les revendications de la nature? 

Des événements tels que les catastrophes naturelles fréquentes montrent qu’il est profondément illusoire de prétendre vivre légalement dans un contexte naturel particulier (parce que cela, techniquement, signifie être les détenteurs d’un droit), qu’il est précisément sain. 

Et lorsque l’environnement ou ses éléments ne sont pas « sains » (pensez à des animaux dangereux), la perspective d’une loi subjective semble insuffisante, et ce manque de protection ne peut pas non plus être compensé par l’accès à l’hypocrisie du droit animal : la loi est une construction culturelle de l’homme et l’homme est le protagoniste (l’arbre peut-il agir devant les tribunaux? Qui peut tenir tête à son représentant?).

Si l’on regarde le problème d’un point de vue juridique, nous ne pouvons pas abandonner l’anthropocentrisme.

Le problème vient du fait que l’anthropocentrisme du droit à un environnement sain ne nous satisfait pas: il risque d’être un mécanisme quelque peu hypocrite, raidit le complot juridique et semble vidé de la capacité d’attaquer des problèmes réels ou un instrument trop fort dans les mains d’un petit nombre. Sur un plan plus général, donc, il reflète l’idée d’un homme – souverain qui campe la revendication d’exploiter la nature et finit par citer tout ce qui n’est pas instrumental pour le bien-être du propriétaire.

La vérité est beaucoup plus simple. 

L’environnement, pour l’homme, aussi légalement, n’est pas l’objet d’un droit, mais d’un devoir de protection, d’un point de vue de responsabilité. 

Il suffit d’examiner les principes de la matière environnementale pour se rendre compte qu’ils expriment un contenu très évident de consciosité.

La protection des animaux peut également être mieux assurée en exploitant nos responsabilités, plutôt qu’en invoquant des réclamations juridiques vides de ceux qui ne seront jamais en mesure de les exercer.

La discipline du secteur, alors, est littéralement plein de fonctions.

Le principe de base de tous les autres, le développement durable, enfin, confirme la justesse de cette perspective et montre que le Le véritable centre de gravité de la discipline juridique sur l’environnement est le devoir de protéger l’humanité :la génération actuelle a l’obligation de donner aux générations futures un contexte environnemental pas pire que celui hérité.

Nous devons passer de l’anthropocentrisme des droits à l’anthropocentrisme des devoirs. 

  Il s’agit d’un gâchis culturel, qui vise à mettre en évidence nos responsabilités, les victimes ou les agresseurs. 

Face à l’incertitude scientifique et à l’extraordinaire complexité du problème, cette attitude nous oblige à agir avec sagesse et extrême prudence, chacun dans sa propre portée d’action : les questions environnementales ne peuvent être résolues que par l’économie, l’éthique,la science ou le droit, au lieu d’imposer un effort commun.

Une attitude peut-être à récupérer après l’exaltation aussi de desresponsabilisation des droits des dernières décennies et qui suggère d’évaluer avec une certaine méfiance ceux qui, proposant des certitudes absolues, prétendent simplifier une question imprégnée d’une valeur éthique et axiologique inextricable.

Parlant de respect pour les générations futures: comme le plus contient le moins, l’attentionet la prudence doit également être vers l’actuel, de sorte qu’il ne convainc pas la perspective de souligner certains de ses représentants comme le porte-parole privilégié – mais comment conscient? de l’environnement ou des générations futures, des dimensions qui n’ont pas besoin de représentants, mais qui prétendent avoir souffert de respect (recherché est toute référence à l’affaire Thunberg).

Fabrizio Fracchia, ordinaire au Département d’études juridiques de l’Université Bocconi à Milan

Inscription gratuite à rNEWSpour lire l'article complet
Si vous êtes déjà abonné lisez l'article

CONTACTEZ-NOUS

Copyright © 2024 - Privacy Policy - Cookie Policy | Tailor made by plastica riciclata da post consumoeWeb

plastica riciclata da post consumo