RECHERCHE MICROBIOLOGIQUE POUR ETUDIER UNE BACTÉRIE QUI DÉCOMPOSE LE POLYURÉTHANE

Economie circulaire
rMIX: Il Portale del Riciclo nell'Economia Circolare - Recherche microbiologique pour etudier une bactérie qui décompose le polyuréthane
Résumé

- Les liaisons chimiques irréversibles du polyuréthane

- Les difficultés actuelles du recyclage des résines polyuréthanes et thermodurcissables

- De nouvelles opportunités avec la biologie synthétique

Pseudomonas est une bactérie qui pourrait briser les liaisons de la résine thermodurcissable


Parmi les différentes activités d’étude, sur les voies alternatives de gestion des déchets, la microbiologie s’attache à trouver et tester des bactéries pour rompre les liaisons chimiques définies comme irréversibles, comme celles du polyuréthane.

Les résines thermodurcissables, dont fait partie le polyuréthane, est un matériau très rigide constitué de polymères réticulés dans lequel le mouvement des chaînes polymères est fortement limité par le nombre élevé de réticulations existantes.

Pendant le chauffage, ils subissent une modification chimique irréversible.

Les résines de ce type, sous l’action de la chaleur dans la phase initiale, se ramollissent (deviennent plastiques) puis se solidifient. Contrairement aux résines thermoplastiques, elles n’ont pas la possibilité de subir de nombreux procédés de formage lors de leur utilisation.

Les résines thermodurcissables sont des matériaux dans lesquels le mouvement des chaînes polymères est fortement contraint par un grand nombre de réticulations existantes.

En effet, au cours du processus de production, ils subissent des modifications chimiques irréversibles associées à la création de liaisons covalentes transversales entre les chaînes des prépolymères de départ.

La densité des interconnexions et la nature dépendent des conditions de polymérisation et de la nature des précurseurs: généralement ce sont des systèmes liquides, ou facilement liquéfiés à chaud, constitués de composés organiques de bas poids moléculaire, souvent multifonctionnels, chimiquement réactifs, parfois en présence de initiateurs ou catalyseurs.

Le polyuréthane est un composé largement utilisé comme isolant thermique, dans le secteur de la construction, l’industrie automobile, dans les appareils électroménagers, dans les chambres froides,

Dans le secteur naval et ferroviaire, dans les meubles, dans le secteur de la chaussure et dans de nombreux autres secteurs industriels.

Chaque année, rien qu’en Europe, environ 3,5 millions de tonnes de polyuréthane sont produites qui, à la fin du cycle de vie, ne trouvent pas une destination correcte dans le secteur du recyclage et finissent normalement dans les décharges.

La difficulté que rencontre aujourd’hui cette typologie des déchets plastiques dans le processus de reconversion, jusqu’à la prise en main du recyclage chimique, a poussé la recherche biologique à tracer de nouvelles voies.

Un groupe de recherche européen appelé P4SB étudie des matériaux issus de la biologie synthétique qui sont capables, grâce à des catalyseurs bactériens, de créer des bio-enzymes qui peuvent dépolymériser le polyuréthane, mais aussi le PET.

L’étude a identifié une bactérie, appelée Psneudomonas, qui, correctement conçue, est capable de métaboliser les composants du polyuréthane, qui sera ensuite fabriqué, au sein de la masse bactérienne, sous forme de bioplastique.

Cette bactérie a la capacité de survivre dans des conditions extrêmes et est très résistante aux substances toxiques, en fait c’est un ennemi par excellence dans le domaine médical car elle résiste facilement aux antibiotiques.

Il fait partie de la famille des bactéries à Gram négatif qui affecte normalement les personnes ayant de faibles barrières immunitaires ou des problèmes avec la peau et les muqueuses.

La bactérie chez l’homme déclenche des maladies associées aux infections, telles que des problèmes respiratoires, une pneumonie, une endocardite, une méningite, des yeux, des articulations, gastro-intestinaux, dermatologiques et d’autres formes de réaction corporelle.

Cela montre qu’il s’agit d’une bactérie à prendre au sérieux et son utilisation dans le domaine microbiologique, appliquée au recyclage de plastiques tels que le polyuréthane, permet de préciser le degré de colonisation et de décomposition qu’elle pourrait mettre sur le terrain si elle était traitée avec soin.

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